
Dans l’Hexagone, le 18 septembre sera une journée de mobilisation nationale à l’appel des organisations syndicales. Une grève générale à laquelle l’Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités (USTKE) compte bien participer. "Leur combat est aussi le nôtre", affirment ses responsables, qui estiment que la défense des droits des travailleurs, la justice sociale et la lutte pour un meilleur pouvoir d’achat "nous concernent aussi".
Le syndicat calédonien indépendantiste appelle ainsi l’ensemble de ses adhérents du secteur public et privé à se mettre en grève, jeudi, et à se mobiliser devant le haut-commissariat à partir de 9 heures.
L’USTKE évoque, parmi les sujets de mécontentement, des "protections sociales mises à mal" par les gouvernements calédoniens successifs, ainsi que "des inégalités toujours aussi criantes entre une minorité de privilégiés et une majorité de salariés qui peinent à vivre dignement".
Des "attaques contre le monde du travail" qui se généralisent, selon l’union syndicale, bien décidée à organiser "la riposte" pour les "11 000 travailleurs au bord de la route", soit le nombre d’emplois détruits durant les émeutes de 2024.
"L’USTKE revendique une véritable politique publique fondée sur des mesures concrètes pour mettre fin à la précarité et renforcer la solidarité."