
Le soleil n’a pas encore disparu derrière l’horizon, ce samedi, que des milliers de spectateurs se massent déjà de part et d’autre de la route qui longe la baie de Sainte-Marie. Au loin, les premiers sons de tambours parviennent jusqu’aux oreilles du public en attente.

Il est 18 heures quand les deux dauphines du concours Miss Nouvelle-Calédonie apparaissent à bord de voitures décapotables, saluant la foule dans leurs robes de circonstance, couronnes sur la tête, essayant de faire oublier l’absence de Juliette Collet, tout juste élue Miss Nouvelle-Calédonie 2025. C’est elles qui ouvrent le bal de cette 36e édition du carnaval de Nouméa. Moins sérieuse, l’influenceuse Laura NC les suit de près dans un autre bolide. "À ceux qui prennent des photos, vous les retouchez hein !", lance-t-elle à une foule amusée.

C’est donc dans ce nouveau décor, loin des rues du centre-ville et des abords de la place des Cocotiers en pleins travaux, que le carnaval a fait son grand retour, ce samedi 13 septembre.

Après une édition 2024 annulée, les Nouméens sont venus nombreux pour retrouver les paillettes, les costumes en tout genre, les danses et les fanfares qui attirent chaque année entre 20 000 et 25 000 spectateurs. Sans oublier les chars, attractions centrales de l’évènement, sur lesquels les quelque 700 carnavaliers présents cette année ont travaillé ces six derniers mois.

Des couleurs et beaucoup de bruit. La recette du défilé du carnaval de Nouméa n’a donc pas changé. Les treize troupes de carnavaliers ont redoublé d’efforts pour conserver la même énergie tout au long de leur itinéraire d’un peu plus de 2 km le long du littoral. Près de trois heures auront été nécessaires pour parcourir ce tracé inédit, conclu devant la foule réunie au parc urbain de Sainte-Marie.

L’an prochain, l’évènement devrait retrouver son cadre habituel, en cetre-ville, celui-là même qu’il côtoie chaque année depuis 1992.






