
"Un citoyen chinois, en transit dans un aéroport de Nouvelle-Zélande, a été victime de harcèlement et d’interrogatoire injustifié par les services de sécurité et de renseignement néo-zélandais", a déclaré l’ambassade mardi 16 septembre. "Ses appareils numériques personnels ont été confisqués, et certains d’entre eux ne lui ont pas été restitués", a-t-elle ajouté, citant également d’autres cas similaires selon elle.
L’ambassade a protesté auprès du ministère néo-zélandais des Affaires étrangères, exigeant que "ces actes répréhensibles cessent immédiatement", et soulignant qu’elle "se réserve le droit de prendre des mesures supplémentaires".
Le ministère des affaires étrangères néo-zélandais a indiqué que ses lois sur "la sécurité nationale et la sécurité des frontières" étaient "appliquées sans discrimination, quel que soit le pays d’origine". L’agence de renseignement néo-zélandaise a également affirmé que toutes ses mesures étaient "conformes à la loi" et "soumises à un solide contrôle indépendant".
Mi-août, les services de renseignement néo-zélandais avaient accusé la Chine de tenter de s’immiscer dans les affaires du pays, suscitant de vives réactions de Pékin.