
L’affaire avait fait les gros titres au moment de la découverte, en août 2022, des restes des deux enfants de 6 et 8 ans répartis dans des valises stockées dans un garde-meubles d’Auckland.
Rapidement identifiée comme étant la mère des enfants et soupçonnée des meurtres, Hakyung Lee, une citoyenne néo-zélandaise, avait été extradée la même année depuis la Corée du Sud, pays dont elle est originaire et où elle s’était réfugiée.
Les enquêteurs estiment que les enfants sont morts trois à quatre ans avant la découverte des corps.
Les avocats de la défense ont plaidé une altération du discernement de leur cliente, avançant qu’elle était tombée dans une spirale dépressive après la mort de son mari en 2017. Un argument balayé par le parquet, selon qui elle a "délibérément assassiné" ses enfants, Minu et Yuna.
L’accusée, qui a reconnu les faits, a été déclarée coupable après deux heures de délibérations par le jury de la Haute Cour d’Auckland. Hakyung Lee, qui encourt la prison à vie avec une période de sûreté d’au moins dix ans, connaîtra sa peine en novembre.
Tout au long du procès qui s’est ouvert le 8 septembre, l’accusée est restée assise la tête baissée et ses cheveux cachant son visage, sans jamais prendre la parole.