
Le contrat a été notifié le 26 septembre par la Direction générale de l’Armement (DGA). Ce document confirme ainsi une option passée en 2020 lorsque 7 premiers exemplaires de ces Falcon 2000 "Albatros" avaient été commandés, selon un communiqué. En clair, cinq appareils viendront donc prochainement compléter la flotte qui sera donc constituée de 12 avions.
Le montant de ce nouveau contrat n’a pas été précisé mais le coût de l’ensemble du programme pour les 12 appareils ainsi que leurs équipements et leur maintenance s’élève à 1,3 milliard d’euros, soit environ 156 milliards de francs. Une seconde phase du programme prévoit, outre ces 12 avions, l’acquisition ultérieure de "moyens complémentaires", notamment des drones, précise le ministère des Armées.
Le premier Falcon "Albatros" a effectué son vol inaugural en janvier et doit, selon le ministère, entrer en service "fin 2026", avec un an de retard. Les 12 appareils remplaceront les 8 Falcon 50 M et les 5 Falcon 200 Gardian dont le retrait du service a débuté.
Dotés d’un "rayon d’action 10 à 30 % supérieur à celui des avions de surveillance maritime actuels", ils seront basés à Lann-Bihoué (Morbihan), ainsi qu’à Tahiti, en Polynésie Française et en Nouvelle-Calédonie.
Ces appareils sont équipés d’un détecteur de balise de détresse et peuvent larguer un canot de survie. Ils sont également dotés d’un radar de surveillance maritime ainsi que d’une boule optronique, une puissante caméra montée sous l’avion permettant d’identifier des navires à longue distance.
Si les premiers exemplaires de l’Albatros sont assemblés en France, les prochains le seront en Inde, à partir de 2028, au titre des compensations ("offset") que Dassault Aviation doit à l’Inde dans le cadre de la vente de 36 avions de combat Rafale conclue avec New Dehli.