Les musiciens de la soirée Electroshock filent l’image médicale. S’ils comptent "réveiller" le public calédonien à l’aide d’une soirée à grand renfort "d’électroshock" auditifs, c’est aussi "parce que la Nouvelle-Calédonie traverse une crise sans précédent", selon Dr Goodfellow, l’un des musiciens de la soirée, et qu’il faut donc venir à son chevet. C’est aussi parce que dans les rangs des quatre formations musicales de la soirée caritative Electroshock, se trouve le-dit Dr Goodfellow, psychiatre le jour, artiste extraterrestre la nuit.

Ce dernier a sorti son premier album il y a un an : Dr Goodfellow and the daughter of the dragon. Un space opera retraçant les aventures romantiques de deux guerriers aliens sur un champ de bataille intergalactique. Le groupe Les Simones vient quant à lui de faire paraître son troisième EP, Apocalyps Dervich. Ce groupe de rock électro frôle le psychédélisme et envoûte son public avec ses visuels hypnotiques.

Derrière les platines, tables de mixage, ordinateurs, synthétiseurs et autres instruments aux sons électroniques, le public d’Electroshock entendra les sons de Jean Bess, sa techno de Detroit et ses sons entêtants. Enfin, le groupe Hold out est aussi de la partie, avec son "énergie brute du rock et ses textures électro", qui créent "un son puissant et singulier".

Les quatre formations musicales présentent lors de cette soirée "thérapeutique" sont tous "producteurs de notre propre musique", souligne Dr Goodfellow. Ainsi, tous les morceaux sont des compositions originales. "C’est un mini-festival éléctro 100 % calédonien" qui se tiendra dans la salle de concert de Music Station. Mais surtout, si les artistes viennent au chevet symboliquement de la Nouvelle-Calédonie avec leur musique, ils la soutiennent également concrètement. En effet, les bénéfices de la soirée Electroshock seront entièrement reversés à l’association la Croix-Rouge.