
Les faits se sont déroulés le dernier week-end de septembre. Les caillebotis, des dalles en caoutchouc qui étaient posées sur les côtés du ponton, ont été arrachés et emportés, soit 100 m de linéaire. Ce vol a fait apparaître les vis. Afin d’éviter tout accident, les services de la mairie sont intervenus sur le site pour les enlever. Mais le week-end dernier, "un enfant de 9 ans s’est coincé le pied entre deux lattes en bois en raison d’un écart important", raconte Alan Boufenèche, secrétaire général adjoint en charge de l’aménagement. S’il ne s’est pas blessé, la municipalité a décidé de prendre un arrêté de fermeture du ponton pendant un mois, jusqu’au 23 novembre. Depuis mercredi 29 octobre au matin, une barrière ainsi que des rubalises empêchent donc d’accéder à la structure.
Les semaines à venir doivent permettre de mener à bien les travaux de sécurisation du ponton. Les caillebotis ne seront pas remis, la mairie leur préférant des planches en bois. "Il s’agit de combler les écarts entre les lattes actuelles qui sont trop importants." Mais, des espaces seront laissés afin de garantir la résistance de l’installation. "Sinon, en cas de marée haute ou de cyclone qui amène des vagues, le ponton pourrait partir", explique Alan Boufenèche. Les études sont en cours, puis il faudra que les matériaux adéquats soient disponibles. "C’est un chantier en mer, alors il faut une visserie en inox et pas n’importe quel bois." L’intervention devrait coûter entre 500 000 à 1 million de francs. Pas d’inquiétude pour les habitués du ponton. Si les travaux s’achèvent avant le 23 novembre, l’arrêté sera levé en fonction.