
À quelques semaines de Noël, la fédération UFC-Que Choisir alerte, dans un communiqué, sur la dangerosité de certains jouets vendus à très bas prix et qui sont importés de Chine. L’association de défense des consommateurs indique que les "jouets ne respectent pas les normes européennes et certains s’avèrent dangereux".
Dans l’Hexagone, UFC-Que Choisir a testé plus de 160 articles vendus (chargeurs USB, jouets pour enfants, bijoux) sur les plateformes chinoises Temu et Shein [1]. Résultat : 69 % d’entre eux sont non conformes aux exigences européennes et 57 % présentent un risque pour les utilisateurs, révèle l’étude fait référence.
En Nouvelle-Calédonie, souligne Gilles Vernier, le président, certains produits sont directement importés de Chine "sans aucun contrôle de leur qualité ou de leur dangerosité et sont souvent vendus à des prix attractifs par rapport à des produits similaires de marques connues". L’association incite donc, lors de ses achats, à ne pas se laisser "séduire uniquement par le prix", mais à être également attentif à la qualité du produit.
Cela passe notamment par le fait de vérifier qu’il dispose d’un marquage "C E", attestant que le fabricant a fait un certain nombre de tests de conformité aux normes européennes, explique l’association dans son communiqué. Il ne faut pas le confondre avec "CE", où les deux lettres sont rapprochées, pour China Export, qui "ne signifie rien du tout et constitue une forme de tromperie du consommateur peu attentif".
L’Union fédérale des consommateurs ajoute que "la dangerosité des produits importés de Chine ne concerne pas que les jouets, mais aussi de nombreux produits importés en Nouvelle-Calédonie". Gilles Vernier précise qu’il n’existe pas, sur le Caillou, "de contrôles normatifs de la qualité des produits importés comme dans l’Union européenne". L’UFC appelle le gouvernement à faire évoluer la législation en ce sens.