
Dimanche 16 novembre, vers 6h30 sur la plage du Kuendu Beach, 79 gendarmes et policiers, qui sécurisaient une intervention des pompiers sur une personne blessée lors d’une rixe ayant éclaté sur fond d’alcool, se sont fait prendre à partie, [1] ciblés notamment pas des jets de pierres et de bouteilles en verre. Un gendarme a notamment été blessé au niveau du coude, sans incapacité de travail cependant.
Dans un communiqué ce lundi soir, le procureur de la République Yves Dupas informe que, dans le cadre de l’enquête pour "violences volontaires et outrages commis sur des gendarmes mobiles", deux personnes ont été placées en garde à vue, une mineure et une majeure. Six individus ont par ailleurs été interpellés pour ivresse publique et manifeste, et placés en cellule de dégrisement.
À l’issue de la garde à vue, poursuit le procureur, le mis en cause mineur, qui n’a pas d’antécédent judiciaire, a été convoqué "à une prochaine audience du juge des enfants pour des violences volontaires sur les gendarmes mobiles qu’il contestait avoir commises". Également sans antécédent judiciaire, le mis en cause majeur a été présenté au parquet ce lundi 17 novembre dans le cadre de la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, pour répondre des faits de violences volontaires aggravées sur les gendarmes mobiles et outrages.
Le parquet a proposé une peine de deux ans d’emprisonnement dont 14 mois assortis d’un sursis probatoire comprenant des obligations de "soins, de travail ou formation professionnelle, d’indemniser la victime, d’interdiction de paraître au Kuendu Beach et d’effectuer un travail d’intérêt général de 140 heures dans un délai de 18 mois". Un aménagement a été accordé concernant les dix mois de prison ferme, que l’individu pourra effectuer en portant un bracelet électronique.