
"Le groupe BHP confirme qu’il n’envisage plus la fusion des deux sociétés", déclare l’entreprise, dans un communiqué publié sur le site de la Bourse australienne.
Bloomberg News a rapporté, dimanche, que BHP, la plus grande société minière au monde, avait approché Anglo avec une offre dans le but de perturber le rachat par son homologue canadien Teck Resources. Mais Anglo aurait rejeté l’offre.
BHP "continue de croire qu’une fusion avec Anglo American aurait présenté de solides avantages stratégiques et créé une valeur significative pour toutes les parties prenantes", a déclaré la société.
La demande en cuivre a explosé ces dernières années, ce métal étant nécessaire à la fabrication de panneaux solaires, d’éoliennes, de batteries pour véhicules électriques et d’appareils électroniques grand public.
Il est également utilisé dans le matériel militaire, notamment les avions, tandis que la demande liée à l’essor de l’intelligence artificielle et des centres de données est en pleine croissance.