"Cette inscription, décidée à l’unanimité par le Comité du patrimoine mondial le 31 juillet 2024, consacre Te Henua Enata – les îles Marquises pour ses dimensions culturelles et naturelles, son patrimoine vivant, ses paysages et son histoire, témoignant du lien entre les habitants des îles Marquises et leur environnement", rappelle le gouvernement de la Polynésie, ce qui leur donne une "valeur universelle".

C’est plus précisément Anny Pietri, représentante de l’État et cheffe de la subdivision administrative des îles Marquises, qui a remis le document signé par Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco et ancienne ministre de la Culture, au président du gouvernement Moetai Brotherson. "Dans un geste symbolique, des copies officielles de la convention ont été remises à chacun des hakaiki (maires, NDLR) présents à Ua Huka", c’est-à-dire les maires des îles de Nuku Hiva, Ua Huka, Ua Pou, Hiva Oa, Tahuata et Fatu Hiva.

Reflet d’une coexistence harmonieuse entre l’Homme et la nature

L’inscription de l’archipel au Patrimoine mondial "constitue une reconnaissance internationale majeure de la richesse exceptionnelle de cet archipel", estime la représentation de l’État. "Il s’agit d’un bien mixte, reconnu pour sa culture profondément ancrée, ses paysages spectaculaires et ses écosystèmes terrestres et marins d’une rare intégrité et diversité, reflet d’une histoire millénaire d’adaptation, de résilience et de coexistence harmonieuse entre l’Homme et la nature".

"Le gouvernement de la Polynésie française se réjouit de cette reconnaissance et souligne la dimension collective de cette inscription, portée par un engagement partagé entre les institutions de l’État, le Pays, la Communauté de communes des îles Marquises (Codim), l’ensemble des hakaiki et des acteurs mobilisés sur le territoire", conclut le communiqué de l’exécutif local.