
C’est un des volets du vaste Plan d’évolution de l’administration (PEA), imaginé par le gouvernement Mapou et repris par celui d’Alcide Ponga. Mardi 23 décembre, les membres de l’exécutif ont approuvé, en séance hebdomadaire, la mise en place du "projet d’organisation générale des services de la Nouvelle-Calédonie".
L’aboutissement "d’un travail approfondi mené depuis plusieurs années" basé sur "un diagnostic complet de l’administration" ainsi que sur "une cartographie détaillée des services et une réflexion menée en 2025 avec l’appui d’un cabinet spécialisé dans la transformation des organisations publiques".
Il repose sur une série de mesures, déployées à compter du 1er juillet 2026 et jusqu’en 2027, et vise avant tout à réduire les coûts de fonctionnement de la collectivité. La première d’entre elles : la fusion de certaines directions du secrétariat général, afin de faire passer leur nombre de 22 à 13. Les établissements publics, quant à eux, seront divisés par deux, et passeront de 27 à 14. Le gouvernement évoque également un "renforcement et une mutualisation des services support", un "recentrage des services métiers sur leurs missions principales" et un "regroupement des politiques publiques afin de simplifier les démarches pour les usagers". Pour autant, "aucune compétence n’est abandonnée", affirme l’exécutif.
D’autres évolutions plus importantes sont également envisagées, et doivent faire l’objet d’études complémentaires, comme "d’éventuelles fusions de chambres consulaires ou d’établissements hospitaliers". Le projet prévoit, d’autre part, une réduction progressive du taux d’encadrement des agents, qui passera de 20 % à 12 % "afin de renforcer l’efficacité collective et la responsabilisation des équipes".