L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, condamné fin mars à 40 ans de détention pour génocide, a dénoncé mercredi une condamnation "monstrueuse" à son égard, lors de sa première apparition publique depuis le jugement.
S'adressant aux juges lors d'une audience technique sur ses conditions de détention à la prison de La Haye, il a clamé son innocence de toutes les charges retenues contre lui pour son rôle dans la guerre de Bosnie et demandé sa libération afin de pouvoir préparer son appel.