Le principal mouvement de l'opposition chiite à Bahreïn, Al-Wefaq, a jugé "inacceptable et provocateur" le verdict en appel rendu lundi contre son chef, qui a vu sa peine alourdie de quatre à neuf ans de prison.
Ce verdict contre cheikh Ali Salmane, témoigne de "l'insistance du régime à ignorer les appels à une solution et à exacerber la crise politique à Bahreïn", a ajouté Al-Wefaq dans un communiqué. Bahreïn, pays majoritairement chiite, est gouverné par une dynastie sunnite.