La mine de Barro Alto, dans l'état de Goias, au Brésil. (Photo www.angloamerican.com [2])
Jamais deux sans trois. Après Moody's Investors Service et Fitch Ratings, c'est l'agence de notation Standard & Poor's qui a abaissé, hier, la note du groupe minier Anglo American. En cause, notamment : le marasme prolongé dans le secteur des matières premières et les mauvais résultats du groupe.
A la lumière de son bénéfice opérationnel (2,2 milliards de dollars) en baisse de 55 % sur l'exercice 2015, le groupe envisagerait d'accélérer la cession de ses activités « charbon » en Australie (mines de Moranbah et de Grosvenor), mais aussi de « fer » en Afrique du Sud (Kumba Iron Ore) ainsi qu'en Colombie.
Par ailleurs, Anglo American pourrait également se séparer de son activité « nickel » au Brésil. Une production évaluée à 40 000 tonnes par an.
Dans un contexte de crise profonde du nickel, l'impact - notamment pour la Nouvelle-Calédonie - de cette cession éventuelle de l'activité « nickel » d'Anglo American reste à évaluer.
Sans oublier que le stock officiel de nickel disponible au London Metal Exchange [3] (au 17 février) est de plus de 437 000 tonnes.
Links
[1] https://www.lnc.nc/breve/anglo-american-pourrait-ceder-son-activite-nickel
[2] http://www.angloamerican.com
[3] https://www.lme.com/en-gb/metals/non-ferrous/nickel/
[4] https://www.lnc.nc/user/password
[5] https://www.lnc.nc/user/register
[6] https://www.lnc.nc/formulaire/contact?destinataire=abonnements