Jeudi dernier, 19 mai, le tribunal correctionnel de Nouméa a condamné deux personnes à une amende de 100 000 francs chacun, ainsi qu’au paiement de la somme de 1 430 000 de francs au titre des préjudices causés à l'environnement.
Le premier prévenu, un pêcheur plaisancier, était jugé pour avoir pêché, capturé et vendu des produits de la pêche de plaisance, mais aussi pour avoir largement dépassé le quota autorisé de 40 kilos… avec un surplus de 286 kilos !
La seconde personne, qui a acheté ces mêmes produits de la mer, comparaissait pour exposition et revente des produits issus de pêche de plaisance.
La province Sud, en sa qualité de gestionnaire du patrimoine naturel, s'était constituée partie civile.
L'exécutif rappelle, par ailleurs, que « le produit de la pêche de plaisance est destiné à la consommation exclusive du pêcheur et de son entourage (et que) tout produit de la mer issu de la pêche de plaisance est donc interdit à la vente ou revente ». « C’est un délit commis par le vendeur mais aussi par l’acheteur », note la province Sud.