Cette nuit, une quinzaine d'engins ont été incendiés, et des installations telles que la tête du convoyeur Serpentine ont été touchées, au centre minier de la SLN à Kouaoua. Les constats sont en cours.
La commune de la cote Est vit cette année des épisodes de tensions aiguës. Le 6 août, un groupe opposé au projet d’exploitation de trois gisements - Mont-Calm, Chêne-Gomme, et Newco - instaurait un blocage du centre minier de la SLN à Kouaoua. Des raisons environnementales étaient avancées. Ce qui provoquait le débat, puisque la SLN a dû respecter des conditions pour ce projet d’ouvertures de mines.
L’État, via une soixantaine de gendarmes, a évacué le 9 novembre le campement du collectif qui bloquait l’accès aux mines de Méa et de Kiel. Le lendemain, à 4 heures du matin et à 18 h 30, des kilomètres du convoyeur Serpentine étaient brûlés. Les quatorzième et quinzième incendies depuis le début de 2018.