Après son comité directeur, organisé samedi, à Koné, [1] l'Union calédonienne (UC) a tenu une conférence de presse ce matin pour, notamment, clarifier sa position sur la gestion du covid-19.
Tout d'abord, le mouvement dénonce " les agissements de l'Etat qui piétine la collégialité et la répartition des compétences prévues par l'Accord de Nouméa et la loi organique, au nom de la crise sanitaire ". L'UC confirme que le haut-commissaire et le commandant des Fanc (Forces armées de Nouvelle-Calédonie) doivent " être remplacés rapidement pour entrevoir sereinement des discussions bilatérales post consultation référendaire entre l'Etat français et les indépendantistes".
" Chaque semaine, nous constatons qu'avec la complicité de l'Etat, le général commandant en chef des armées s'évertue à faire rentrer des militaires sans que la Dass ne soit informée et applique un protocole dégradé de confinement alors que ce sont des personnes à haut risque, insiste le secrétaire général du parti Pierre-Chanel Tutugoro, qui considére "cela comme de la provocation". Avant d'affirmer, sans en dévoiler davantage, que les militants de l'UC considèrent "qu'il est temps de passer à l'action pour se faire respecter".
Par ailleurs, le mouvement continue de s'opposer au projet d'export de minerais bruts "non générateurs de plus-values pour le pays" porté par la SLN et Vale et confirme leur proposition d'organiser le référendum le 25 octobre et non pas le 4 octobre [2].
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[1] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/l-union-caledonienne-sonne-a-nouveau-la-charge
[2] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/le-4-octobre-pour-choisir-le-destin-du-pays
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