Ils sont Loyaltiens, loyalistes et comptent porter la  voix du Non pour le 4 octobre. Ce dimanche, une centaine de militants et sympathisants étaient réunis à Ko Wé Kara, sous les bannières tricolores. Une faible affluence, signe que ce vote reste nettement minoritaire dans cette province.

« Nous sommes sur un terrain qui ne nous est pas favorable. Mais tant qu’il y aura, sur les îles, une personne qui portera les valeurs de la République dans son cœur, nous serons-là, martèle la référente Naia Wateou, qui rappelle que « Dynamique autochtone invite les indépendantistes de Maré à se positionner en votant non. [1] Il y a donc aujourd’hui des réflexions qui se posent sur les îles. »
 

Mais pour les participants présents, pas de place pour le doute lors du prochain scrutin. A l'image de leila, 24 ans : « J’ai beaucoup d’ambition et je veux partir en formation en Métropole. C’est grâce à la France que l’on peut à ce point poursuivre nos études aujourd’hui, estime cette jeune femme d’Ouvéa. Pour moi, la politique et la coutume sont deux choses différentes. La coutume peut donc rester dans la France. Mais sur mon île, on est très mal vu si on vote Non. Avec les 19 Martyrs, on devrait tous être obligés d’être indépendantistes. On nous en parle à longueur de temps depuis qu’on est petits. Sauf que je trouve les arguments loyalistes plus forts que ceux des indépendantistes, trop tournés vers le passé. »

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