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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 19.09.2020 à 13h04 | Mis à jour le 20.09.2020 à 10h18
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    Basile Citré, élu Dynamique autochtone de la province des Îles Loyauté, et Joseph Waïkedre, l'un des porte-parole du mouvement et conseiller municipal à Maré, ont expliqué ce matin les raisons du vote Non au référendum. Photo YM

    La Dynamique autochtone, mouvement qui s'inscrit dans « la continuité du combat du grand chef Naisseline », a précisé ce samedi matin la couleur de son vote au référendum du 4 octobre prochain. « Nous sommes des indépendantistes qui votent Non. Nous ne votons pas contre l'indépendance. Notre Non n'est pas comme celui de la droite locale, ce Non de la peur, selon nous. Voter Non, c'est respecter la poignée de main » estime Joseph Waïkedre, l'un des porte-parole de la formation et conseiller municipal Nengone. Le mouvement implanté surtout sur Maré actuellement, veut ainsi « créer des passerelles ».

    La poignée de main entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur en 1988 s'appuie sur « une logique de partage entre les communautés ». Mais, en 1998, « l'accord de Nouméa ne s'inscrit pas dans cette logique. Cet accord, signé par deux blocs, le RPCR et le FLNKS, nous ramène à une politique d'opposition ethnique, et, en même temps, prône la politique de rééquilibrage » juge le représentant du mouvement. Dynamique autochtone fait aujourd'hui « le constat qu'il y a toujours ces deux blocs. Pour nous, les conditions du destin commun ne sont pas réunies ».

    Joseph Waïkedre dresse « des constats » : divisions dans les clans et les districts en raison de « l'impact des appareils politiques », drame de Maré de 2011 « sans suite », nomination d'un petit chef de tribu « alors que le grand chef n'était pas associé selon la tradition », « barrage de partis indépendantistes » aux élections municipales 2020 sur l'île « alors que nous sommes arrivés en tête avec 1 644 voix »... Face à ces éléments et remarques, « nous faisons le choix de voter Non » au référendum du 4 octobre.

    Néanmoins, pour la Dynamique autochtone, qui bâtit son identité sur l'évangile et la culture, « la marche vers l'indépendance est irréversible. Mais nous posons des questions. Nous voulons un pays libre ». Basile Citré, élu Dynamique autochtone de la province des Îles Loyauté, l'affirme, « nous sommes encore dans une dynamique de construction ». Une réflexion qui pourrait ainsi changer la consigne de vote à l'éventuel troisième référendum.

    Dans un communiqué diffusé cette semaine et signé de « la Dynamique autochtone ne Drehu », de Lifou, un appel pour un vote en faveur du Oui était lancé.

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