Le constructeur de voitures General Motors (GM) a annoncé lundi qu'il renonçait à soutenir l'administration Trump dans son effort visant à ôter à la Californie le droit de fixer ses propres normes en matière de pollution automobile.
"Nous sommes convaincus que l'administration Biden, la Californie et l'industrie automobile américaine (...) peuvent collaborer pour trouver la voie qui conduira à un avenir tout électrique", écrit la patronne du groupe, Mary Barra, dans une lettre adressée à des associations de protection de l'environnement.
Par conséquent, "pour favoriser le dialogue nécessaire, nous nous retirons immédiatement" de la procédure en cours "et invitons d'autres constructeurs automobiles à nous rejoindre", ajoute Marry Barra, dont les relations avec Donald Trump ont été émaillées de vives tensions pendant quatre ans. Le président sortant voyait en Mme Barra et GM un frein à sa promesse de rapatrier les emplois industriels perdus aux Etats-Unis.