"J’ai signalé cette nuit aux plus hautes autorités de l’État que cette fonction était incompatible avec ce type de délit et qu’il fallait au plus vite prendre la décision de renvoyer ce colonel en Métropole", a déclaré jeudi matin Sonia Backès, quelques heures après les révélations du journal Mediapart [1], qui relate une condamnation liée à des violences commises entre 2017 et 2018, avant l’affectation du colonel Steiger en Nouvelle-Calédonie.
La présidente de la province Sud, estime que "dans un pays où 22 % des femmes sont victimes de violence, et où les institutions ont placé la lutte contre les violences intrafamiliales en cause territoriale, la décision de changer la tête de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie ne doit pas souffrir d’une hésitation".
"Au-delà, on peut s’interroger à la lecture des faits reprochés sur la capacité de sang-froid indispensable à cette fonction dans la période troublée, et sensible dans laquelle se trouve la Nouvelle-Calédonie", dit Sonia Backès.
Retrouvez les détails dans notre édition de demain, vendredi 20 août, en pages Pays [2].
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[1] https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/justice/le-commandant-de-la-gendarmerie-de-nouvelle-caledonie-a-ete-condamne-pour-des-violences-conjugales-revele-mediapart
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