La croissance américaine a subi un coup d'arrêt inattendu au premier trimestre, le Produit intérieur brut se contractant même de 1,4% dans un contexte de forte inflation exacerbée par la guerre en Ukraine et des problèmes persistants sur les chaînes d'approvisionnement.
Un consensus d'analystes tablaient sur une croissance de 1,1%. "La baisse du PIB reflète la baisse des investissements privés, des exportations, (...) des dépenses publiques de l'Etat fédéral et des gouvernement locaux, tandis que les importations, qui sont une soustraction dans le calcul du PIB, a augmenté", a expliqué le département du Commerce dans un communiqué. Les États-Unis privilégient la croissance en rythme annualisé, c'est-à-dire projetée sur l'année entière à ce rythme. D'autres économies avancées, comme la France, comparent simplement au trimestre précédent.