Finalement, le monocoque australien Antipodes aura mis un peu plus de de deux heures que Rushour [1] pour boucler son tour de la Nouvelle-Calédonie à la voile. Le maxi de 22 mètres a vogué pendant très exactement 3 jours, 15 heures, 51 minutes et 28 secondes. Bon troisième depuis la côte Est, le trimaran néo-zélandais Oceans tribute est quant à lui entrée dans la baie de la Moselle vers 7 heures ce matin.

Bientôt à la maison

Le reste de la flotte navigue le long de la côte Ouest, au près, dans des conditions légères. Proches les uns des autres, les trois Sydney 38 (Eye Candy, Guilty Pleasures et Poulpito) talonnent le catamaran Kalolo, qui était pourtant bien en avance sur la côte Est. Mais manifestement, le près n’est pas son allure de prédilection. Selon les dernières estimations, ils devraient arriver en fin d’après-midi à Nouméa.

Légèrement derrière, l’Australien Wings et Motorboat II ne lâchent rien. Ils étaient entre La Foa et Boulouparis au moment d’écrire ces lignes. Quant à lui, Clockwork a visiblement fait un mauvais choix tactique en tirant un (trop) grand bord au large. Il se retrouve largué et fait voile, seul, entre Bourail et Moindou.

Bataille en IRC

Un peu plus loin, la bataille fait rage pour les premières places du temps compensé. De nouveau en tête au temps compensé depuis le Grand Passage, Axians – Untouchable est au coude à coude en temps réel avec Blue et BCI – Brer Fox (2^e en temps compensé). Pas très loin devant, Tosot climatisation pointe en 3^e place en IRC mais ne lâche rien. "Tout est encore possible. C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses", imageait le skipper Yann Rigal ce matin lors de l’appel radio biquotidien avec le PC Course.

Casse matérielle

En queue de peloton, Cipango est à hauteur de la pointe Nord de la Grande-Terre. Un peu plus loin, vers Belep, Blade Runner a décidé de faire voile vers la marina de Koumac. Thierry Robert et son acolyte ont en effet détecté du jeu dans leur direction et ont décidé de s’arrêter pour réparer.

Pour suivre la course en direct, c’est par ici [2].