Calédonie ensemble a tenu à réagir aux déclarations de Jean-François Carenco [1] et à apporter son soutien " en toute responsabilité" à l’action engagée au nom du gouvernement de la République".
Le parti non-indépendantiste rappelle que "eu égard au contexte, le calendrier ne pourra être tenu, et nous en avons fait état lors de notre conseil politique le 8 septembre."
"Tout le monde le sait et le président de la République l’a lui-même indiqué lors du dîner de travail qu’il a tenu avec les parlementaires des départements d’Outre-mer le 7 septembre où il a annoncé qu’une " fenêtre pour une réforme constitutionnelle était ouverte pour fin 2023, début 2024 " pour la Nouvelle-Calédonie, dont les DOM pourraient également en bénéficier" écrivent les responsables dans un communiqué. La seule dead line juridique et politique pour la Nouvelle-Calédonie, c’est mai 2024, terme de l’ultime mandat des membres des assemblées de province tel que prévu par l’accord de Nouméa."
D’ici là, indique Calédonie ensemble, tout devra être fait pour arriver à construire entre l’État, les indépendantistes et les non-indépendantistes, le consensus local préalable nécessaire "au consensus national que le Parlement, réuni en Congrès à Versailles, devra consacrer lors de la modification de la Constitution de la République française à la majorité des 3/5ème. Le peuple calédonien sera ensuite consulté sur le projet proposé par voie référendaire. C’est dans cette perspective constructive que Calédonie Ensemble, ses élus et ses parlementaires, entendent inscrire leur action."