
Plus de 200 prisonniers de l'opposition, dont deux Françaises, ont été libérés jeudi au Nicaragua par le gouvernement de Daniel Ortega et sont en route pour les États-Unis, ont déclaré des proches et des opposants en exil.
"222 prisonniers politiques arrivent à Washington, ils ont été libérés", a dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux Arturo McFields, l'ancien ambassadeur du Nicaragua à l'Organisation des Etats Américains (OEA), qui a été évincé après avoir qualifié son pays de dictature et qui vit désormais aux États-Unis. Javier Alvarez, un Nicaraguayen vivant en exil au Costa Rica, a confirmé à l'AFP que parmi les personnes libérées se trouvent sa femme et sa fille, qui ont également la nationalité française. Managua n'a pas fait de déclarations officielles pour le moment.