
Un report des élections provinciales est "difficile politiquement et juridiquement", a affirmé Manuel Valls, mercredi 14 mai [1], à l’Assemblée nationale, confirmant la tenue du scrutin au plus tard le 30 novembre 2025. "Il appartient désormais au gouvernement [calédonien NDLR] d’organiser ces élections dans le strict respect des règles démocratiques", a réagi la coalition Les Loyalistes-Rassemblement, dans un communiqué diffusé ce jeudi 15 mai.
Pour les deux groupes politiques du Congrès, cela doit se traduire par "l’ouverture du corps électoral" ; "la liberté de faire campagne sur l’ensemble du territoire" ; "le libre exercice du droit de vote, dans des isoloirs garantissant l’anonymat et la sécurité des électeurs". Un dernier point qui fait référence aux accusations de triche, déjà formulées par le camp non-indépendantiste lors des élections législatives de juillet 2024, mais jamais étayées.
D’autre part, Les Loyalistes-Rassemblement, accusés par les autres délégations d’avoir fait échouer les négociations au "conclave" de Deva, assurent être prêts à "continuer à rechercher ensemble une solution politique durable, qui respecte les expressions démocratiques et les aspirations de chaque Calédonien". Et d’ajouter : "Le fil du dialogue ne doit pas être rompu. Le chemin pour trouver une solution consensuelle est étroit, mais il existe." Pour autant, les deux groupes rappellent leur ferme opposition "à toute forme d’indépendance", ce que défendait, à leurs yeux, Manuel Valls avec son projet d’accord.
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[1] https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/toujours-dans-l-espoir-d-un-accord-manuel-valls-ne-veut-s-avancer-ni-sur-la-date-des-provinciales-ni-sur-le-corps-electoral
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