La nuit a été agitée, pour les membres d’équipage du Rushour. Alors qu’il faisait la course en tête depuis le départ de la Groupama Race, donné dimanche 15 juin [1], le voilier australien a chaviré, dans la nuit de lundi à mardi, juste après le Grand Passage, au large des îles de Bélep. L’organisation de la course a été alertée à 1h20 de l’activation des deux balises de détresse du catamaran.

Rapidement, le Centre opérationnel de secours et de sauvetage (Coss-NC) a lancé une opération de sauvetage, en lien avec la direction de course du Cercle nautique calédonien (CNC), et une cellule de crise a été ouverte.

Quatre abandons

Le catamaran Roamance, engagé dans la course, a été dérouté pour porter assistance au Rushour. L’avion militaire Le Guardian a également été envoyé pour effectuer une reconnaissance visuelle de la situation et "adapter les moyens nécessaires", indique l’organisation de la course dans un communiqué envoyé en fin de matinée, ce mardi.

L’ensemble des membres de l’équipage ont été retrouvés sains et saufs. "Les marins sont actuellement pris en charge", indique l’organisation.

Cette huitième édition de la Groupama Race s’avère difficile pour les équipages engagés. En deux jours de courses, les incidents se sont multipliés, notamment en raison des conditions météorologiques instables. Avant l’épisode du Rushour, quatre navires avaient déjà abandonné à la suite d'incidents techniques.