
"Le Directeur des poursuites militaires fait appel au motif que la sentence prononcée par la cour martiale est manifestement inadéquate", a indiqué la Force de Défense de la Nouvelle-Zélande dans un communiqué. Un tribunal militaire a condamné le mois dernier à deux ans d'assignation à résidence un soldat, membre de groupuscules d'extrême droite, pour avoir tenté d'envoyer des informations sur des bases militaires à un pays étranger. La justice néo-zélandaise ne permet pas de divulguer l'identité du militaire en question ou le nom du pays avec lequel il a collaboré. L'homme a également avoué avoir accédé à un système informatique à des fins malhonnêtes, et avoir sciemment possédé une publication interdite.
Nouvelle-Zélande : un soldat condamné à deux ans de privation de liberté pour tentative d'espionnage [1]
Le soldat doit purger sa peine au camp de Burnham, près de Christchurch, et recevoir la moitié de sa solde de 4 000 dollars néo-zélandais par mois (près de 240 000 francs) jusqu'à sa radiation. L'homme a été arrêté en décembre 2019. Il était tenu de vivre sur une base militaire et était soumis à un couvre-feu. Pendant cette période, il s'est marié et a eu deux enfants. Sa femme en attend un troisième.
Le juge en chef Kevin Riordan avait déjà exprimé ses inquiétudes quant à la façon dont la peine serait perçue, étant donné que le confinement en caserne est généralement perçu comme moins sévère que la prison. Le procureur de la Couronne, Grant Burston, avait proposé à la cour que la peine du soldat soit comprise entre 4 ans et demi et 5 ans de prison. La peine maximale pour tentative d'espionnage en vertu de la loi néo-zélandaise est de sept ans d'emprisonnement.
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