Pas de reprise significative sur le front des incendies, ce mercredi 10 décembre, mais une surveillance demeure active, avec le traitement des derniers points chauds tant à Kunié qu’à Koumac.

Feu enfin sous contrôle à Kunié

Onzième jour de travail pour les soldats du feu, ce mercredi, à l’île des Pins, où les flammes ont ravagé depuis le 1^er décembre environ 1 900 hectares de végétation [1] dans le secteur de la tribu de Kélé. L’évaluation des superficies brûlées, calculées par le réseau de satellite du programme européen Copernicus, n’est cependant pas encore définitive.

Si la situation évolue favorablement – le sinistre est maîtrisé depuis hier soir -, deux "points chauds" et une reprise de feu (près de la tribu de Tourte) ont été identifiés mercredi. Et "l’absence de précipitations et la présence d’un fort vent sur zone nécessitent une surveillance accrue du chantier, afin de traiter au plus vite les fumerolles naissantes en limites de lisière", précise la Direction de la Sécurité civile et de la gestion des risques (DSGCR) dans un communiqué. Au total, une soixantaine de pompiers bénévoles de l’amicale ABBN de l’île des Pins restent mobilisés, avec l’appui technique d’agents de la Sécurité civile et de l’aérodrome.

Feux fixés, points chauds persistants à Koumac

Trois feux de forêt déclenchés lundi 8 décembre dans la commune [2] ont également nécessité l’activation du plan Orsec 2 et donc l’envoi de renforts de la Sécurité civile. Au troisième jour, la situation progresse également favorablement dans la commune. Les actions des pompiers ont permis de fixer le feu sur le secteur dit de la Crinière. La surface brûlée reste inchangée, 100 hectares, et la reconnaissance aérienne de ce mercredi matin a permis d’identifier un seul point chaud sensible.

Concernant le secteur dit Chagrin, quatre points chauds "sensibles" à l’origine du départ de feu ont encore été identifiés ce mercredi. Une unité de la Sécurité civile a été déposée par hélicoptère à proximité pour les traiter, appuyée par l’hélicoptère bombardier d’eau. Le feu est désormais fixé. Néanmoins, "en raison des conditions météorologiques dégradées sur zone, le traitement de toutes les fumerolles est une priorité pour éviter tout risque de reprise", indique la DSGR qui maintient donc là encore le plan Orsec 2.