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  • | Crée le 04.09.2017 à 17h58 | Mis à jour le 04.09.2017 à 19h14
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    Du 8 au 10 septembre, le plateau du festival des Francofolies va investir le centre culturel Tjibaou.

    Les places sont déjà en vente sur ticket.nc et pour découvrir la programmation en vidéo, c’est juste après.

    Le plateau international

    Eux sont inspirés par la chanson française et le rock alternatif, le rock, le reggae le jazz ou le ska. Boulevard des airs est un duo dont le premier album « Paris-Buenos Aires » a été certifié disque d'or en 2011. Ils ont aussi été nominés aux victoires de la musique en 2013.

    Claudio Capéo s'est fait remarquer l'an dernier lors de l'émission The Voice. Il est classé dans la catégorie chanson de rue et puise ses influences dans les grands classiques français. Le clip de sa chanson Un homme debout a été tourné sur la (très belle) place Bellecour de Lyon. Conséquence : plus de 60 millions de fois sur YouTube.

    Vous avez forcément entendu leur medley (en langage de maintenant, on dit aussi « mash-up ») de tubes du moment. LEJ (pour Lucie, Elisa et Juliette) chantent, jouent du violoncelle et portent d'étranges pyjamas. Et viennent de recevoir le prix « Révélation scène » des Victoires de la musique 2017.

    Youssoupha est qualifié de rappeur politique et conscient et s'inspire de son enfance en république démocratique du Congo, de son passé difficile en banlieue parisienne et de ses brillantes études littéraires.

    Le jeune public connaît forcément Black M, ancien membre du collectif Sexion d'assaut. Son premier album, Les yeux plus gros que le monde a été sacré disque de diamant.

    Miossec sera l'un des vieux briscards (10 albums à son actif) et l'une des têtes d'affiche du festival. Tourmenté, sombre et acerbe, il a ouvert son répertoire de déglingué de la vie aux rythmes du monde avec du tango, du folk et de la valse tsigane. Mais on a remis un de ses classiques.

    Cali a la réputation d'une bête de scène, parfois jusqu'à l'épuisement. Une voix grave, des textes aux sentiments exacerbés et un engagement total. Le dernier extrait de son nouvel album Les choses défendues s'intitule I want you. Oui oui, comme la chanson d'un auteur-interprète américain lauréat du prix Nobel de littérature.

    Il est déjà venu à Nouméa et c'était en avril 2002, après la sortie de Défloration 13 (le nom de son 13e album). Hubert-Félix Thiéfaine a 40 ans de chanson et de tournées derrière lui. Même si ce chanteur-poète n'est pas forcément très médiatisé, il a un solide et fidèle public de fans. Et si vous ne connaissez pas son nom, vous connaissez forcément l'une de ses chansons.

    Le plateau local

    Julia Paul, c’est la Calédonienne qui a le vent en poupe en ce moment. Passée par la case Music explorer et The Voice, la chanteuse à la voix rauque partage sa vie entre le Caillou et la métropole pour faire décoller sa carrière. Et pour apprécier sa voix, si on la redécouvrait brute de décoffrage comme dans ce titre « Be Yourself », sa première composition originale qui date de décembre 2013 ?

    Sur scène ils sont trois mais beaucoup plus dans leurs têtes. Peut-être 100, peut-être plus encore. Les 100 Fous, c'est Fly (Eric Mouchonnière, qui fait accessoirement des dessins) Wan (Erwan Botrel) et Freddy (Frédéric Riggal). Leur mot d'ordre : le métissage des langues (ils chantent en français, anglais, drehu, wallisien…), des styles et des ambiances.

    On vous avait déjà parlé de la Section autochtone du pacifique, un collectif qui mêle slam et performance scéniques, textes engagés set musique métissée. Ils seront aussi de la partie.

    Leur premier album, « désaccords communs », avec un titre éponyme, a fait son petit effet. Nasty et Reza, deux rappeurs qui kiffent plutôt les sons old school, évoquent de manière frontale leurs cultures respectives ou leurs (in)compréhensions pour avancer vers l'avenir… à leur manière.

    Les Maréens de Celenod (« Cele » pour la mer et « nod » pour la terre) mettent le bambou et la guitare à l'honneur sur des mélodies contemporaines et traditionnelles. Rythmes envoûtants et voix puissantes au programme.

    Faut-il encore le présenter ? Edou a longtemps été le leader de Mexem, le groupe kanak qui a le plus tourné dans la région Pacifique. Son kanéka a des accents de reggae et de world music. Et dans les soirées, l'un de ses plus fameux titres met tout le monde d'accord…

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