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  • Waldemar de Laage | Crée le 02.09.2022 à 17h10 | Mis à jour le 02.09.2022 à 18h02
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    Photo d’illustration Photo d'illustration/Thierry Perron
    Dès ce week-end, l’hôpital Raymond-Nebayes réduit son nombre de lits d’hospitalisation. Car à partir du lundi 5 septembre, il n’y aura plus qu’un médecin pour assurer les urgences.

    L’agonie de l’hôpital de Poindimié, le seul de la côte Est, se poursuit. "En raison de la pénurie médicale et malgré toutes nos recherches, un seul médecin sera en poste sur le site hospitalier Raymond-Nebayes, à compter du lundi 5 septembre", regrette le directeur du Centre hospitalier du Nord, Joachim Tutugoro, dans un courrier transmis vendredi à ses équipes.

    Les horaires des urgences sont resserrés

    En conséquence, l’établissement de santé se voit contraint de réduire son nombre de lits d’hospitalisation à cinq, et ce dès ce week-end. "Le PSN (Pôle sanitaire du Nord)" de Koné, "devra être en mesure d’absorber les demandes supplémentaires (services d’hospitalisations)", poursuit le directeur, qui note que "le CHT et le Samu sont prévenus".

    Autre répercussion, les urgences n’accueilleront plus personnes, "de 17 heures à 8 heures du matin", et de midi à 14 heures, à compter de lundi. En dehors de ces horaires, la population est invitée à contacter le Samu (Centre 15).

    Cette annonce s’inscrit dans un contexte de pénurie générale de soignants. Sur la côte Est par exemple, depuis le jeudi 29 août, et jusqu'au 11 septembre, le seul médecin du dispensaire de Hienghène est absent. En cas d'urgence, les habitants étaient invités à se tourner vers... l'hôpital de Poindimié.

    Les soignants manifestaient début juillet

    Début juillet, soignants, de tout horizons (du dispensaire, du CHN et des kinés, sages-femmes ou infirmiers libéraux) et la population avaient déjà manifesté leur inquiétude à Poindimié. L’hôpital de la commune n’avait déjà plus de service de radiologie et n'assurait plus de consultation médicale.

    Le 21 juillet, des personnels de santé de l’ensemble du pays s’étaient mis en grève.

    Face à cette situation, le Congrès a adopté, le 24 août, un amendement permettant de recruter des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des pharmaciens, des kinésithérapeutes et des infirmiers européens francophones. 

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