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    Grand Nouméa
  • A.T. | Crée le 17.04.2024 à 18h26 | Mis à jour le 18.04.2024 à 10h50
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    Privées de ces mines du Nord, l’usine de la SLN risque vite de manquer de minerai. Photo Archives LNC / Gilles Caprais
    Un conseil d’administration extraordinaire puis un comité central d’entreprise de la SLN se sont tenus ces mardi et mercredi pour tenter d’avancer dans les discussions avec la province Nord, qui n’a pas renouvelé l’autorisation d’exploitation des mines de son territoire. Si la SLN se refuse pour l’heure à tout commentaire, selon nos informations, plusieurs avancées notables auraient été signalées, notamment pour la mine de l’Étoile du Nord, à Koumac, et autour des garanties financières exigées par Paul Néaoutyine.

    Alors que la SLN est plongée dans l’incertitude, depuis que Paul Néaoutyine le président de la province Nord n’a pas reconduit les autorisations d’exploiter les mines de l’industriel sur son territoire, à compter du 11 avril, les négociations ont-elles avancé ?

    Mardi soir, un conseil d’administration extraordinaire de la société s’est tenu, suivi, ce mercredi, d’un comité central d’entreprise, qui a réuni autour de la table les partenaires sociaux, au premier rang desquels les syndicats.

    Pas de commentaire de la SLN

    Si certains points semblent avoir avancé au cours de ces discussions, la SLN se refuse pour l’heure à tout commentaire. Du moins, avant d’avoir officiellement communiqué avec Paul Néaoutyine, preuve que le sujet est on ne peut plus sensible. La stratégie est donc de "normaliser" et de "privilégier" les relations avec la province Nord afin de "chercher l’apaisement", glisse-t-on simplement.

    L’horizon se dégage-t-il à Koumac ?

    Pour autant, la situation pourrait vite évoluer, notamment dans la commune de Koumac, à en croire ce représentant syndical, à l’issue du comité central d’entreprise : "Pour l’étoile du Nord, l’autorisation d’exploitation de la province ne court que jusqu’à la fin de l’année 2024, donc l’extension des garanties financières de 12 mois serait suffisante. Disons que la situation semble déjà plus facile à débloquer sur ce site".

    Vers un accord de l’État sur les garanties financières ?

    Pour rappel, Paul Néaoutyine exige désormais des garanties financières de quatre ans soit jusqu’à avril 2028, contre les douze mois proposés par la SLN. Et à ce sujet, un membre du conseil d’administration glisse qu’un "accord de principe" aurait été trouvé avec l’État et annoncé en interne, mardi soir, afin de provisionner la somme de ces garanties financières pour une durée de quatre ans, comme exigées par la province Nord.

    "Ce n’est pas encore signé, mais ce montant, qui se chiffrerait à 30 millions d’euros, pourrait alors être déposé à la Caisse des dépôts et consignations, déclare-t-il, avant de glisser une autre annonce, et pas des moindres : un nouveau prêt de l’État pourrait être accordé à la SLN "en vue de tenir le temps qu’un accord global soit trouvé sur la filière nickel". Pour rappel, l’industriel a déjà obtenu l’accord en février dernier, d’un prêt de près de 7 milliards de francs.

    Si toutes ces informations restent à ce stade confidentielles et peuvent encore évoluer, des communications plus officielles devraient être faites dans les prochains jours.

    "Il y a urgence à trouver des solutions"

    Dans ce contexte et au vu de "l'absence de visibilité" sur une éventuelle signature du pacte nickel, le Medef fait part, dans un communiqué, de son "inquiétude" quant "aux impacts catastrophiques que cette situation pourrait générer sur l'équilibre des comptes sociaux de la Nouvelle-Calédonie, déjà grandement fragilisés."

    L'organisation patronale rappelle que la SLN est le premier employeur privé du pays et que sa disparition aurait des conséquence sur l'ensemble des Calédoniens. 

    "Il y a donc urgence à trouver des solutions pour offrir aux salariés de la SLN et à leurs familles mais aussi à ses sous-traitants des perspectives durables et soutenables tant la situation économique de l'outil et le contexte économique local ne peuvent plus attendre", poursuit le Médef qui demande à l'ensemble des élus calédoniens de "faire preuve de courage et de responsabilité" et appelle signer le pacte nickel, sans lequel "il deviendra impossible de redonner une visibilité à l'activité métallurgique en Nouvelle-Calédonie."

     

     

     

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