[17H20] Alors que la mobilisation de la CCAT touche désormais à sa fin, la place de la Paix se vide peu à peu des manifestants, venus très nombreux tout au long de la journée. L'heure de tirer le bilan pour les responsables du mouvement.

"C'est très positif. Nous avons eu des gens venus de toute la Grande Terre et même des îles. Le message passe bien. On s'attendait à avoir du monde, mais là, ça ne fait que monter en puissance au fur et à mesure de nos mobilisation, se félicite Dominique Fochi, qui estime que jusqu'à 50 000 personnes ont fait le déplacement. Les gens ne sont pas dupes, à un mois du vote de cette réforme constitutionnelle devant l'Assemblée nationale."

D'ici-là, la CCAT lancera sans doute d'autres actions, en marge des réunions d'information qu'elle mène actuellement à travers tout le pays. 

[17 heures] S'il est très difficile d'avancer des chiffres précis, les deux manifestations, loyaliste et indépendantistes, ont réuni une foule impressionnante de personnes. Une chose est sûre : leaders indépendantistes comme non-indépendantistes ont donc réussi leur pari. 

Ce samedi en fin d'après-midi, le haut-commissariat a décidé de communiquer les chiffres comptabilisés par les forces de l'ordre qui estiment entre 19500 et 20500 le nombre de manifestants, pour chacune des deux mobilisations.

De leur côté, les Loyalistes ont estimé cette affluence à 35 000 personnes tandis que les responsables de la CCAT avancent jusqu'à 50 000 participants. 

A cette heure, aucun incident majeur n'est à déplorer. 

[12h15] Alors que la marche à l’initiative des Loyalistes et du Rassemblement est désormais terminée, leur chef de file, Sonia Backès ne cache pas sa satisfaction : "C’est la première fois qu’on a autant de monde dans une mobilisation où il y avait une véritable ferveur pour passer un messages clair : nous voulons rester Français, martèle la présidence de la province Sud, qui confirme que selon les organisateurs, 35 000 Calédoniens ont répondu à cet appel. Ce qui est intéressant, c’est que c’était très mélangé parmi les participants. L’idée c’était de faire une démonstration de force pour montrer aux parlementaires qu’on est là. On ne casse rien, on n’insulte personne, mais on compte bien se faire entendre. Maintenant, il faut que le processus du dégel du corps électoral avance."

La mobilisation s’est terminée sans heurt selon les organisateurs, qui vont désormais "réfléchir" à une suite à donner au mouvement.

Pour rappel, la CCAT rassemble quant à elle une foule de sympathisants réunis sur la place des Cocotiers, avant d’entreprendre une marche dans l’après-midi vers le Mwâ kââ. Une manifestation qui doit donc durer toute la journée.

[10 heures] La place de la Paix est remplie de monde et de drapeaux Kanaky. Plusieurs coutumes ont actuellement lieu au pied des statues de Jean-Marie Tjibaou et de Jacques Lafleur.

"Nous sommes très très nombreux ce matin", glisse l’organisation sans avancer de chiffre précis. Elle espère regrouper jusqu’à 50 000 personnes pour la marche qui aura probablement lieu en début d’après-midi jusqu’au Mwâ kââ.

[9h45] Plusieurs dizaines de milliers de manifestants (les organisateurs avancent même le chiffre de 35 000) marchent vers la place Bir-Hakeim.

C’est la première fois qu’il y a autant de monde à une mobilisation loyaliste assurent les organisateurs.

[8h45] La marche des loyalistes qui devait démarrer a finalement été arrêtée à la demande de la foule présente pour attendre "beaucoup de gens de Brousse [qui] ne sont pas encore arrivés".

[8h30] La consigne était de brandir les couleurs du drapeau français. Une vague de bleu-blanc-rouge s’est emparée de la place de la Moselle, ce samedi matin, à Nouméa où des milliers de personnes ont répondu à l’appel des élus Loyalistes-Le Rassemblement pour "défendre la démocratie jusqu’à Paris".

De l’aveu même des organisateurs, impossible de compter le nombre de participants venus soutenir le dégel du corps électoral.

De leur côté, les indépendantistes commencent à arriver sur la place de la Paix où un sit-in (rassemblement statique) était prévu toute la journée, jusqu’à 17 heures. Finalement, une marche sera organisée de la place de la Paix au Mwâ kââ.

Face au risque de débordement, l’État avait donné le ton : un "dispositif conséquent" de forces de l’ordre doit être déployé. Le ministère de l’intérieur aurait d’ailleurs demandé des renforts de deux escadrons, soit 140 gendarmes mobiles spécialement envoyés sur le Caillou pour l’occasion. Policiers et gendarmes quadrillent ainsi le centre-ville de Nouméa, ce samedi matin.