fbpx
    Sports
  • AFP | Crée le 19.12.2023 à 07h31 | Mis à jour le 19.12.2023 à 09h08
    Imprimer
    John Terry a eu la main heureuse pour le PSG. Les Parisiens affronteront la Real Sociedad, considérée comme la formation la plus faible du chapeau 1, en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Photo Fabrice COFFRINI / AFP
    Paris peut pousser un grand ouf de soulagement. Le club de la capitale aurait pu affronter le Bayern, le Real, Manchester City ou encore Barcelone en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le tirage au sort effectué lundi soir a finalement choisi un adversaire d’un tout autre calibre pour les champions de France : la Real Sociedad.

    Paris est verni. Deuxième de sa poule après une phase de groupes très poussive, le champion de France pouvait craindre le pire et un choc contre un cador européen. Finalement, le club détenu par le Qatar s’en sort très bien avec la formation basque, la plus faible du chapeau 1 sur le papier.

    Le PSG devra certes se déplacer au match retour (5 mars, aller 14 février) chez un adversaire qui a brillé jusqu’ici par sa force défensive et a fini devant l’Inter Milan dans la poule D. Mais la tâche est largement à la portée des coéquipiers de Kylian Mbappé, éliminés à ce stade de la compétition ces deux dernières saisons et qui peuvent ainsi raisonnablement espérer rejoindre le Top 8 continental.

    Une élimination ferait mauvais genre

    Même si les dirigeants parisiens affirment que l’actuel exercice est celui de la reconstruction et que la "Coupe aux grandes oreilles" ne fait pas partie des objectifs prioritaires après les départs d’éléments majeurs (Lionel Messi, Neymar, Marco Verratti…), un effectif totalement remanié et l’arrivée d’un nouvel entraîneur (Luis Enrique), la pression sera toutefois bel et bien sur les épaules du dernier représentant français en Ligue des champions et une sortie de route face à la Real Sociedad ferait très mauvais genre.

    "La Real Sociedad est dans une très bonne période. Ils ont eu une phase de groupe aussi difficile avec de bons adversaires. Et ils ont fini premiers. Je pense que ça montre leur valeur, ça montre comment on doit se préparer pour être en forme pour ce match-là", a déclaré le capitaine parisien Marquinhos.

    L’Inter Milan, l’autre gros bras du chapeau 2, n’a pas eu la même chance que Paris. L’équipe italienne, battue par Manchester City en finale en juin dernier (1-0), devra affronter l’Atlético Madrid avec un duel à distance entre les internationaux français Marcus Thuram et Benjamin Pavard d’un côté (Inter) et Antoine Griezmann (Atlético) de l’autre.

    "Deux batailles"

    Leaders de la Serie A, les Nerazzurri peuvent s’attendre à souffrir contre la maîtrise défensive des Madrilènes et leur expérience de la Ligue des champions avec deux finales en 2014 et 2016 sous les ordres de Diego Simeone.

    "L’Atlético a une grande tradition dans cette compétition et Diego Simeone est un grand entraîneur avec qui j’ai une très bonne relation. J’ai gagné beaucoup de choses avec lui (en tant que joueur, NDLR), dont un Scudetto avec la Lazio. Ce seront deux batailles, on va travailler pour être prêts", a réagi l’entraîneur de l’Inter Simone Inzaghi.

    Compliqué pour Arsenal et le Barça, moins pour City et le Real

    Manchester City, le tenant du titre, peut en revanche tranquillement se projeter vers la suite et ne devrait avoir aucuns soucis pour se débarrasser de Copenhague, l’invité surprise des 8e de finale. L’armada des Citizens, emmenée par Erling Haaland, a eu plus de veine que d’autres grands favoris, qui auront à gérer des confrontations beaucoup plus compliquées.

    Arsenal, en tête de la Premier League et qui a sans doute la finale prévue le 1er juin à Londres dans un coin de son esprit, n’aura pas des matches de tout repos à négocier face au FC Porto alors que le FC Barcelone devra se coltiner Naples, champion d’Italie en titre et présent en quarts de finale de la Ligue des champions en 2022-2023.

    Le Real Madrid, 14 fois vainqueur de l’épreuve, a été beaucoup plus verni avec Leipzig. Le départ de Karim Benzema en Arabie Saoudite n’a pas nui au rendement du grand club madrilène qui a trouvé en Jude Bellingham, prodige anglais de 20 ans et milieu porté vers l’offensive, une nouvelle tête d’affiche.

    Le Bayern Munich, qui s’appuie sur l’autre star des "Three Lions" Harry Kane, n’a pas non plus de quoi se plaindre avec la Lazio Rome.

    Enfin, le 8e de finale le plus ouvert se jouera entre le PSV Eindhoven et le Borussia Dortmund.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS