Elle est arrivée mercredi matin au ponton « visiteurs » de Port-Moselle. Et cela fait plus d’un an, déjà, que Tara Expédition Pacifique a largué les amarres. A son bord, six marins ainsi que sept chercheurs qui se relaient régulièrement. Car l’objectif de l’expédition est avant tout scientifique, comme le précise Simon Rigal, capitaine du Tara :

Pour mener à bien ses missions, le navire océanographique, qui mesure 36 mètres de long et 10 de large, accueille un laboratoire sec et un autre humide afin de permettre aux spécialistes de collecter des échantillons. Avant d'accoster à Nouméa, l’équipage avait fait une escale aux îles Chesterfield…

Techniquement, les échantillons ne sont pas analysés à bord, faute de moyens. Ils sont envoyés, lors de chaque escale, à des laboratoires adaptés. Les scientifiques devront, toutefois, s'armer de patience avant d’obtenir les résultats définitfs de cette expédition. En effet, cinq à dix années seront nécessaires pour interpréter les données récoltées au cours du périple de la goélette.

A noter que le grand public pourra, sur réservation, visiter le Tara, ce week-end.