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  • © 2017 AFP | Crée le 27.02.2017 à 20h12 | Mis à jour le 27.02.2017 à 20h15
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    Bernard Cazeneuve lors des questions au gouvernement le 15 février 2017 à l'Assemblée nationale à Paris FRANCOIS GUILLOT-AFP

    Bernard Cazeneuve a "regretté" lundi les propos de François Fillon accusant le gouvernement de laisser "se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile", et a jugé que son accusation n'était "tout simplement pas responsable".

    "La politique appelle, y compris pendant une période électorale, une dignité, une hauteur de vue et une exigence de vérité", a déclaré le Premier ministre, lors d'une visite au Salon de l'Agriculture, tôt lundi matin, en compagnie du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

    "Je peux comprendre que certains candidats soient tentés de dissimuler derrière des polémiques une difficulté à faire campagne", a-t-il ajouté.

    Le candidat de la droite à l'élection présidentielle, François Fillon, a "accusé" dimanche le gouvernement de laisser "se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile" qui perturbe la campagne, après des incidents visant plusieurs candidats.

    "Franchement, quasi-guerre civile... Hier il nous disait coup d'Etat institutionnel et demain il nous dit quoi? Extermination des programmes? Holocauste des candidats?", a demandé le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas. Citant l'ancien président socialiste François Mitterrand, il a ajouté sur France 2: "les excès de langage, ce sont les procédés coutumiers de ceux qui veulent faire diversion".

    "Il faut faire attention aux termes que l'on emploie", a insisté de son côté Bernard Cazeneuve. "Employer le terme de quasi-guerre civile quand on est un responsable politique éminent et qu'on sait quel est le niveau de mobilisation des forces de sécurité dans notre pays, ça n'est tout simplement pas responsable."

    "Nous n'acceptons aucune violence à l'encontre d'aucun candidat", a dit le Premier ministre, souhaitant "rétablir la vérité", "par-delà les polémiques qui correspondent franchement à un abaissement du débat public".

    "C'est d'abord ça la République, c'est la volonté de faire en sorte que dans l'espace public chacun puisse s'exprimer", a encore dit M. Cazeneuve.

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