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  • © 2020 AFP | Crée le 13.01.2020 à 21h14 | Mis à jour le 13.01.2020 à 21h15
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    Le procès de Bernard Preynat, dont les agressions sexuelles présumées sur de jeunes scouts de la région lyonnaise ont déclenché l'affaire Barbarin, a été reporté de lundi à mardi à la demande de plusieurs avocats JACQUES DEMARTHON-AFP/Archives

    Le procès de Bernard Preynat, dont les agressions sexuelles présumées sur de jeunes scouts de la région lyonnaise ont déclenché l'affaire Barbarin, a été reporté de lundi à mardi à la demande de plusieurs avocats.

    Le bâtonnier du barreau de Lyon Serge Deygas est venu en personne réclamer le renvoi total de ce procès très attendu dès le début de l'audience, après la lecture de l'acte d'accusation, en raison du mouvement de grève des avocats contre la réforme des retraites.

    "Nous avons conscience que ce procès est très important. Néanmoins, on a considéré qu'il n'y avait pas lieu de lui donner un traitement spécial", a-t-il justifié devant les juges, accompagné d'une dizaine d'avocats grévistes.

    Une requête soutenue par les avocats des parties civiles. Mais la plupart de ces derniers, comme l'avocat de la défense, n'ont demandé qu'un report d'une journée pour ne pas faire attendre davantage les victimes présumées de M. Preynat, âgé de 74 ans.

    "Je propose un entre-deux: recevoir la demande de renvoi, mais seulement jusqu'à demain. En quatre jours, nous aurons le temps d'examiner tranquillement ce dossier", a notamment assuré l'une d'entre elles, Me Nadia Debbache.

    La présidente Anne-Sophie Martinet a ainsi décidé "de suspendre ce procès jusqu'à demain (mardi) matin pour des débats d'une durée de quatre jours". Ce qui, selon elle, "devrait" être suffisant.

    Bernard Preynat, qui reconnaît la plupart des faits, est poursuivi pour des agressions pédophiles commises voici plusieurs décennies, entre 1971 et 1991, alors qu'il officiait comme vicaire-aumônier scout à Sainte-Foy-Les-Lyon (Rhône).

    Dix victimes mineures au moment des faits se sont constituées partie civile, en plus d'une poignée d'associations. Les plaignants, des scouts âgés de 7 à 15 ans à l'époque, reprochent essentiellement à l'ex-curé des attouchements, baisers sur la bouche et caresses réciproques contraintes, notamment sur le sexe.

    L'ex-prêtre, réduit à l'état laïc (défroqué) au terme de son procès canonique l'été dernier, encourt jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.

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