Retrouvez chaque mardi notre rubrique qui observe les communes de l’agglo par le petit bout de la lorgnette. Aujourd’hui, embarquement à bord de vaisseaux d’antan qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Échouées sur le rivage, entreposées dans des cimetières à bateaux, abandonnées près du quai... Ces épaves rouillées font désormais partie du paysage côtier. Textes : AT. et S.C.Photos : A.T. et A.-C.P.
Voilà sans doute l’épave la plus emblématique du Grand Nouméa. Depuis 1988, le Mélanésia est le gardien de la baie Toro. Lors du cyclone Anne, il aurait été emporté de Nouméa pour s’échouer à la pointe Maa. Depuis, il est devenu le (dangereux) terrain de jeu de nombreux plaisanciers, graffeurs et photographes.
Ce joli bateau en bois est à découvrir à Nouville, pour les promeneurs qui s’aventurent au bord de l’eau après le bagne.
En pleine ville aussi, comme ici au quai des Scientifiques, on peut trouver des épaves qui ne vogueront pas de sitôt. Bien à l’abri des regards, c’est cependant à Numbo que l’on en trouve la plus importante concentration
Alors que les Calédonie Toho 2 et 5 reposent au fond de l’eau et sont devenus de fameux spots de plongée, le premier du nom trône près des anciens parcs à crevettes de Nakutakoin. Un spectacle d’autant plus surprenant qu’une sorte d’abri a été ajouté à même la poupe du navire.
Moins majestueux que les navires de transport ou de pêche, les bateaux de plaisance ne sont pas épargnés. Abandonnés, ils deviennent, à quelques mètres du bord, un refuge artificiel pour les poissons.



