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  • Baptiste Gouret | Crée le 23.11.2023 à 16h29 | Mis à jour le 23.11.2023 à 16h29
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    Les représentants syndicaux du SGTINC ont convoqué la presse, ce jeudi, pour réaffirmer leur rôle dans les discussions à venir de la filière nickel, deux jours avant la visite de Bruno Le Maire sur le territoire. Photo Baptiste Gouret
    Le syndicat SGTINC dit ne plus vouloir être "simple observateur", alors que d’importantes décisions sur l’avenir de la filière pourraient être annoncées par Bruno Le Maire, en visite sur le territoire ces prochains jours. Pour les représentants syndicaux, il faut appliquer les recommandations du rapport de l’Inspection générale des finances, sans toucher aux emplois.

    L’avenir de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie pourrait bien se jouer dans les prochains jours. La venue du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur le territoire du 25 au 27 novembre, devrait être accompagnée d’annonces importantes pour la survie d’un secteur en grande difficulté.

    Un rendez-vous auquel les représentants syndicaux veulent prendre part, alors qu’ils sont pour l’instant "écartés des discussions", a déploré Glen Delathière, délégué syndical, lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi par le Syndicat général de travailleurs de l’industrie de Nouvelle-Calédonie (SGTINC). "Il est urgent de trouver des solutions pour le nickel, c’est le rôle des représentants politiques, mais, de notre côté, on ne peut pas continuer à être simples observateurs. On ne peut plus tolérer que des décisions soient prises sans les partenaires sociaux."

    "On sera vigilants"

    À la veille de cette nouvelle séquence politique essentielle, les représentants syndicaux veulent "réaffirmer notre position et alerter sur ce qui pourrait se passer si rien n’est fait pour l’avenir du nickel". En s’appuyant sur les conclusions du rapport de l’Inspection générale des finances sur le nickel en Nouvelle-Calédonie, publié en août, le SGTINC rappelle l’importance de "changements structurels" pour permettre à la filière et aux usines de "retrouver la rentabilité". "On ne peut plus continuer à quémander de l’argent auprès de l’État et être sous perfusion", lâche Glen Delathière.

    Le syndicat considère que les employés ont fait les efforts nécessaires. "On a augmenté la production, la SLN va atteindre 45 000 tonnes cette année, sur les mines et l’export le travail a aussi été réalisé. Maintenant, l’État, les politiques et les actionnaires doivent faire leur part", poursuit le délégué syndical. Pas question, donc, que les salariés soient "la variable d’ajustement" d’une situation financière inquiétante. "On sera vigilants. Il faut que tout le monde se mette d’accord, mais on ne pourra pas accepter que, demain, ce soit l’emploi qui trinque."

    Des représentants syndicaux de KNS et de Prony Resources rejoindront ceux de la SLN, ce vendredi à Doniambo, pour une assemblée générale. À son terme, "des décisions seront prises" pour définir les modes d’action à venir.

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