Initialement annoncé pour 11 heures, ce mercredi matin, le point presse du gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire a été décalé à 13 heures. Il est animé par Thierry Santa, le président du gouvernement, et Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge de l’enseignement. 

« Cela fait maintenant vingt-cinq jours que nous n'avons plus de tests positifs », indique Thierry Santa, en préambule de son intervention.
« Ce résultat d'une quasi certitude de l'absence de circulation du virus en Nouvelle-Calédonie est le résultat des mesures extrêmement strictes et rapides que les autorités ont prises avec la collaboration de toutes les institutions, mais c'est surtout le fruit de vos efforts, Calédoniens, qui avez respecté ces consignes. »

Le détail des nouvelles mesures
Le président du gouvernement annonce que l'arrêté aura une durée de vie de six semaines pour améliorer [les] dispositifs de détection et de traitement d'un cas le plus rapidement possible.
Le principe général de l'arrêté signé aujourd'hui c'est que toute activité et manifestation sera autorisée, dès lors qu'elle respecte les gestes barrière. Les activités scolaires et sportives vont pouvoir se poursuivre et reprendre à partir du lundi 4 mai.

Les activités et manifestations qui ne pourront respecter la distanciation sociale, mais pour lesquelles le port du masque pourra être autorisé, pourront également reprendre le lundi 4 mai. C'est le cas, notamment, des salles de spectacles, des salles de jeux et des transports terrestres, maritimes et aériens.

Les autres activités, qui ne pourront pas identifier les participants ou respecter les gestes barrières (grandes manifestations culturelles, communales, sportives, mais aussi les boîtes de nuit et nakamals…) resteront interdites ou fermées pendant les six semaines à venir.

Enfin, les activités sportives individuelles (golf, salles de gym, équitation…) seront autorisées dès vendredi 1er mai.

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Six semaines pour anticiper
« L'intérêt des six semaines à venir sera de réfléchir à des outils qui nous permettront d'identifier les cas contacts pour les localiser, mais elles nous permettront aussi de nous organiser pour prendre en charge les éventuels cas contacts, dans le cadre d'une vie presque normale, afin de pouvoir traiter l'éventualité, même infinitésimale, d'un cas positif », indique Thierry Santa.

Qui prévient : « Nous souhaitons éviter ce que nous appelons “la bombe atomique», c'est-à-dire le confinement strict. »

Quelle date pour les prochains rapatriements ?
La prochaine rotation sur Sydney est programmée au 8 mai, et sur Auckland le lendemain, 9 mai.
Un retour de Paris est également prévu pour le 15 mai. Ces dates seront confirmées très prochainement.

A la question de savoir s'il y aura des vols après la fin des rapatriements, le président du gouvernement assure que « nous aurons besoin de personnels médicals, d'enseignants, de forces de l'ordre, et les entreprises auront besoin de faire venir des experts. La Calédonie aura besoin de garder un lien avec le reste du monde, et notamment la Métropole »

Concernant les étudiants qui souhaitent rentrer en Nouvelle-Calédonie, Isabelle Champmoreau rappelle qu'ils doivent s'inscrire sur le formulaire Covid-19. « Nous sommes en train de recencer tous les étudiants qui doivent revenir en Nouvelle-Calédonie, mais aussi qui doivent quitter le territoire pour aller faire des études en septembre. »

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Prix des masques
Le prix des masques, des gants et du gel hydroalcoolique est encadré. Des contrôles seront mis en place pour vérifier que ces prix encadrés sont bien appliqués.

Le point presse de ce jour en vidéo