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    Economie
  • Baptiste Gouret | Crée le 19.04.2024 à 05h00 | Mis à jour le 19.04.2024 à 05h00
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    La présidente de la province Sud, Sonia Backès, a signé une convention avec les représentants des établissements bancaires, ce jeudi, visant à faciliter les relations entre les entreprises en difficulté et les banques, notamment dans le cadre de l’octroi Photo Baptiste Gouret
    Une convention a été signée, ce jeudi, entre les établissements bancaires et la province Sud pour que cette dernière se porte caution, à travers un fonds de garantie, de certaines entreprises en difficulté afin de leur faciliter l’accès à l’emprunt et leur permettre de traverser la crise actuelle.

    Le 11 avril, les élus provinciaux adoptaient, en assemblée, le Plan d’accompagnement et de soutien au reclassement et à l’emploi (Pasrel), une série de mesures visant à soutenir les entreprises et les salariés en difficulté. Une semaine plus tard, le premier dispositif de ce programme a officiellement été créé. Ce jeudi, la présidente de la province Sud, Sonia Backès, a en effet signé une convention avec les représentants des établissements bancaires du territoire visant à faciliter les relations entre les entreprises en difficulté et leurs banques, notamment dans le cadre d’une demande d’emprunt.

    Concrètement, la Maison bleue va se porter caution de certaines entreprises qui font face à des problèmes de trésorerie et qui ne remplissent pas les critères imposés par leur banque pour l’octroi d’un prêt. Le dispositif n’est pas destiné à venir à la rescousse de sociétés touchées par une chute du chiffre d’affaires ou de leur activité, mais plutôt de "donner de l’air à des entreprises qui sont juste à la limite et qui ont besoin d’un peu de trésorerie pour s’en sortir", explique Sonia Backès.

    "Anticiper les difficultés"

    Le Fonds de garantie de la province Sud (FGPS) sera ainsi entre les mains des établissements bancaires partenaires jusqu’en janvier 2026. Ces derniers pourront l’actionner dans le cadre de demandes liées à un financement de trésorerie, y compris pour combler un découvert, dans la limite de quatre millions de francs octroyés à l’entreprise dont l’effectif total ne doit pas dépasser dix personnes, dirigeant(s) inclus.

    Ce qui ne veut pas dire, pour autant, que toutes les entreprises respectant ces critères bénéficieront de la mesure. "On instruira les dossiers comme on le fait d’habitude, tient à préciser Lionel Wolff, président de la Fédération bancaire française en Nouvelle-Calédonie et directeur général de la banque BNP Paribas. Si on considère que l’entreprise n’est pas viable, on n’accordera pas de prêt. Ça fonctionnera comme durant la Covid : le dispositif ne prendra pas effet si les difficultés précédaient la crise actuelle."

    Des référents, nommés au sein de chaque banque, seront chargés de repérer les entreprises qui pourraient bénéficier du dispositif et de faire le lien avec la province Sud et la direction du travail. "On demande également à nos clients d’anticiper d’éventuelles difficultés et de ne pas hésiter à venir voir son banquier pour trouver rapidement des solutions", souligne Lionel Wolff.

    Si les conséquences de la crise, notamment dans le secteur du nickel, sont encore difficiles à observer pour les banques, "on pressent que les choses peuvent rapidement s’accélérer". Un bilan entre la province Sud et les banques partenaires sera réalisé tous les trois mois afin d’adapter la mesure aux évolutions de la situation économique du territoire.

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