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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 05.03.2024 à 11h00 | Mis à jour le 05.03.2024 à 11h00
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    En fonction de la teneur des échanges avec la direction, prévue ce mercredi, le STKE décidera de la suite à donner au mouvement de grève, lancé pour une durée illimitée. Photo Archives LNC / Niko Vincent
    Le STKE du centre hospitalier territorial (CHT) lance une grève, pour une durée illimitée, à compter du mercredi 6 mars, afin de dénoncer des conditions de travail dégradées au Médipôle, qui ont également un impact sur les patients.

    Le Syndicat des travailleurs kanak et exploités (STKE) du CHT tient à interpeller les politiques et la population sur une dégradation des conditions de travail au sein du Médipôle. Pour ce faire, ses responsables lancent un mouvement de grève illimitée à partir du mercredi 6 mars, en mettant en avant trois points.

    Tout d’abord, les agents d’accueil situés dans le grand hall d’entrée de l’établissement, qui ne disposent d’aucun espace cloisonné, pour les protéger d’éventuelles incivilités ou violences des familles de patients, et d’aucune climatisation.

    Le syndicat pointe ensuite la situation des brancardiers, pour lesquels des tâches supplémentaires leur auraient été imposées, lors du déménagement de l’hôpital du centre-ville vers le Médipôle. "Ils doivent notamment prendre en charge les patients de nouveaux services comme la kiné, la radiothérapie ou encore les soins externes, sauf que l’effectif, lui, n’a pas évolué", assure Jean-Jacques Wacalie, secrétaire générale du STKE-CHT, qui estime à près de 350, le nombre de salariés adhérents au syndicat.

    "Les difficultés financières sont directement en cause"

    Enfin, l’organisation syndicale demande le doublement des effectifs d’entretien des urgences durant la nuit. Actuellement, une seule personne assure ce service.

    "Les difficultés financières que traverse cet établissement sont directement en cause dans la dégradation des conditions de travail des employés du Médipôle et cela impacte également, en bout de chaîne, les patients", conclut Jean-Jacques Wacalie, qui précise qu’une réunion est déjà prévue avec la direction, ce mercredi, et qu’un service minimum sera assuré au cas où le quota minimum de salariés ne serait pas assuré au sein de certains services.

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