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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 28.02.2024 à 16h55 | Mis à jour le 28.02.2024 à 16h57
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    L’Indonésie fait peser un risque majeur pour les autres entreprises de nickel dans le monde. Photo Archives LNC/Yann Mainguet
    La patronne d’Eramet, groupe minier à la tête de la SLN, présage le pire pour la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie et ailleurs dans le monde.

    Dans un entretien au Financial Times, Christel Bories, PDG d’Eramet, a déclaré que "l’Indonésie va éliminer ses rivaux mondiaux du nickel".

    Les coûts très bas pratiqués par le pays d’Asie du Sud-Est, devenu en quelques années un acteur incontournable du secteur du nickel mondial, "ont vraiment rendu une grande partie des anciens acteurs traditionnels structurellement non compétitifs pour l’avenir", a déclaré Mme Bories. "Les mines non compétitives ailleurs vont fermer. Je ne suis pas sûr qu’autant de gouvernements décideront de subventionner les grandes productions avec beaucoup d’argent juste pour concurrencer la production indonésienne."

    Fini les investissements dans le nickel calédonien

    Concernant la situation de la SLN, la patronne d’Eramet a dit au journal américain que son groupe n’investirait plus jamais dans le nickel calédonien. Des propos forts et rapidement condamnés par Sonia Backès. "La position de la PDG d’Eramet est honteuse. Alors qu’ils ont fait beaucoup d’argent grâce au Nickel calédonien, ils cherchent à abandonner le navire quand leur filiale fondatrice est en difficulté", s’est insurgée la présidente de la province Sud.

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