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    Nouvelle Calédonie
  • A.T. | Crée le 28.02.2024 à 18h50 | Mis à jour le 28.02.2024 à 19h00
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    Trois jours après un comité directeur, organisé à Houaïlou, les responsables de l’Union calédonienne ont réuni la presse, mardi 20 février. Photo Archives LNC / Baptiste Gouret
    Le scénario d’un accord trouvé entre élus locaux sur l’avenir institutionnel s’éloigne un peu plus. En raison des dernières tensions entre élus, notamment à la suite de la visite du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, l’Union calédonienne annonce suspendre "jusqu’à nouvel ordre" les discussions avec les groupes Loyalistes et Rassemblement. Ces derniers affirment "regretter" cette décision.

    Si l’UC "regrette" les affrontements qui ont eu lieu entre la CCAT et les forces de l’ordre, elle estime que "le passage en force" du projet de loi constitutionnel visant a ouvrir le corps électoral aux natifs et aux résidents de plus de 10 ans sans consensus local, est une "provocation du gouvernement français" qui, dans sa gestion du dossier calédonien, "entretient une poudrière".

    Le parti juge que "par leur déclaration sur les réseaux, l’attitude des responsables Loyalistes et du Rassemblement met à mal la paix sociale dans le pays en soutenant le gouvernement central", qui "détricote l’accord de Nouméa", notamment sur l’éventualité de modifier la représentativité des élus au sein du Congrès.

    "Véritable mépris envers les indépendantistes"

    Dans ce contexte, l’UC annonce "suspendre toute discussion sur l’avenir institutionnel avec les représentants des Loyalistes et du Rassemblement jusqu’à nouvel ordre", qui font preuve d’un "véritable mépris envers les indépendantistes qu’ils incriminent en permanence comme étant à la base de tous les maux du pays". Le parti fait notamment référence à la demande des loyalistes de dissoudre la CCAT et au dépôt de plainte contre certains de ses leaders.

    L’UC conclut en rappelant que "la paix dans ce pays s’est toujours construite dans le respect, le consensus et avec un État impartial au service de tous". Or, "la méthode du gouvernement central soutenu par ses clones locaux ne présage en rien d’une volonté d’aboutir à un consensus global."

    "L’UC cautionne-t-elle ces violences ?"

    De leur côté, les membres Les Loyalistes et le Rassemblement "prennent acte" et "regrettent" la décision de l’UC. "Après avoir quitté la table de manière systématique pour toutes les raisons possibles depuis deux ans, l’UC refuse à nouveau le dialogue pour une excuse difficilement compréhensible : la plainte déposée contre leurs militants qui s’en sont pris aux policiers et aux gendarmes. Cautionnent-ils réellement ces violences ? s’interroge l’intergroupe.

    Quant au projet de loi constitutionnelle présenté par l’État, "elle n’est qu’une obligation, faute de consensus local, pour la bonne organisation démocratique des prochaines élections", estiment ces élus, qui assurent "rester ouverts à la discussion dans la mesure où celle-ci est fondée sur le respect de la démocratie."

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