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  • AFP | Crée le 11.10.2023 à 17h38 | Mis à jour le 11.10.2023 à 18h39
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    La journaliste australienne Cheng Lei était un visage connu de l'antenne de CGTN.  Photo capture d'écran YouTube
    Avant son arrestation, en août 2020, la journaliste avait publié sur Facebook un certain nombre de messages critiques envers le président chinois Xi Jinping et la gestion de la crise du coronavirus par les autorités chinoises.

    La journaliste australienne Cheng Lei, détenue depuis plus de trois ans en Chine, a été libérée, a annoncé, mercredi, le Premier ministre australien Anthony Albanese, ajoutant qu’elle était à présent de retour à Melbourne.

    "Le peuple australien souhaitait vivement que Cheng Lei soit réunie avec ses jeunes enfants", a déclaré M. Albanese, ajoutant que la journaliste était "ravie" d’être rentrée chez elle.

    À 48 ans, cette ancienne présentatrice de la chaîne publique chinoise CGTN, était détenue depuis août 2020.

    Officiellement accusée d’avoir "fourni des secrets d’État à l’étranger", Cheng Lei a été jugée à huis clos, en 2022, et même l’ambassadeur d’Australie en Chine s’est vu interdire l’accès au tribunal pour observer la procédure.

    Critiques envers Xi Jinping

    La journaliste née en Chine, avait émigré en Australie dans son enfance avant de retourner dans son pays de naissance. Visage connu de l’antenne de CGTN, Mme Cheng y réalisait notamment des interviews de chefs d’entreprise du monde entier. Elle avait auparavant travaillé neuf ans en Chine pour la chaîne américaine CNBC.

    Avant son arrestation, la journaliste avait publié sur Facebook un certain nombre de messages critiques envers le président chinois Xi Jinping et la gestion de la crise du coronavirus par les autorités chinoises.

    Tensions dans les relations diplomatiques

    La détention de la journaliste avait marqué une nouvelle étape de la détérioration des relations entre la Chine et l’Australie, vue par Pékin comme un pion des États-Unis dans la région Asie-Pacifique.

    Les liens se sont particulièrement tendus lorsque Canberra a réclamé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus, détecté pour la première fois en Chine fin 2019.

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