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  • Ryland JAMES / AFP | Crée le 13.10.2023 à 08h38 | Mis à jour le 13.10.2023 à 09h38
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    Le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins a voté jeudi à Auckland, avant les élections générales de demain samedi 14 octobre. Photo AFP
    Les Néo-Zélandais votent samedi pour des élections législatives dominées par le coût de la vie élevé dans le pays, où le Premier ministre travailliste Chris Hipkins se bat pour rester au pouvoir dix mois après la démission de celle qui l’a précédé, Jacinda Ardern.

    Le chef du Parti travailliste Chris Hipkins est sur la sellette. Samedi, les Néo-Zélandais sont appelés à voter pour les élections législatives, alors que le parti du Premier ministre chute dans les sondages, notamment en raison d’une inflation qui devrait dépasser 6 % cette année.

    Le chef de l’opposition Chris Luxon, ancien dirigeant d’une compagnie aérienne, espère devenir le prochain chef du gouvernement du pays aux cinq millions d’habitants.

    Le Parti national de Nouvelle-Zélande (centre droit) qu’il dirige pourrait remporter suffisamment de sièges pour former un gouvernement de coalition avec le parti libéral ACT, selon les derniers sondages.

    Dans le système de représentation proportionnelle mixte en vigueur en Nouvelle-Zélande, les électeurs votent pour un parti politique et choisissent un député pour leur circonscription.

    Pour former un gouvernement, un parti doit réunir au moins 61 sièges sur les 120 que compte le Parlement ou former une coalition.

    Lors des dernières élections d’octobre 2020, la Première ministre de l’époque, Jacinda Ardern, avait mené les travaillistes vers une victoire écrasante.

    Son gouvernement de centre gauche avait été plébiscité pour avoir rapidement fermé les frontières début 2020, protégeant le pays de la pandémie de Covid-19.

    Elle avait également été félicitée pour sa gestion des catastrophes de 2019 : une éruption volcanique, ayant fait 22 morts, et l’attaque de la mosquée de Christchurch où 51 personnes ont été tuées.

    Mais Jacinda Ardern a démissionné en janvier pour passer plus de temps avec son compagnon et sa fille. Son successeur Chris Hipkins, en poste depuis neuf mois, affronte ce scrutin avec un parti travailliste en perte de vitesse.

    "Trois années difficiles"

    "Cela a été trois années difficiles pour la Nouvelle-Zélande", a reconnu Chris Hipkins, dans un contexte de forte hausse des prix alimentaires et du carburant avec une inflation qui devrait dépasser 6 % en 2023.

    Si le Premier ministre sortant espère "renverser la situation" et "gagner", le Parti travailliste peine à atteindre 30 % des voix dans les derniers sondages.

    "En parcourant le pays, ce qui est clair, c’est que la grande majorité des Kiwis ont le sentiment que nous allons dans la mauvaise direction. Votez pour le changement", a proclamé son adversaire Chris Luxon pendant la campagne électorale.

    Les deux chefs de parti se sont surtout affrontés sur les solutions qu’ils proposent aux ménages pour lutter contre la vie chère. Le gouvernement Hipkins pourrait être défait par des électeurs qui peinent à payer leurs factures, estiment des experts.

    "Quand les gens sentent que le gouvernement n’a pas réussi à contrôler le coût de la vie" et qu’ils ont du mal à faire leurs courses, "ils veulent blâmer quelqu’un", explique Stephen Levine, professeur de sciences politiques à l’Université Victoria de Wellington.

    Entre inondations et cyclone dévastateur

    Jacinda Ardern, actuellement aux États-Unis, a exhorté cette semaine les Néo-Zélandais à "voter pour ce en quoi ils croient", dans une publication sur Facebook. Elle a plaidé que le gouvernement avait besoin d’un troisième mandat pour poursuivre son travail de lutte contre la pauvreté et les inégalités chez les enfants.

    Le court mandat de son successeur Chris Hipkins a été marqué par des catastrophes naturelles et des problèmes internes.

    Deux jours seulement après son investiture, Auckland a été frappée par des inondations dévastatrices qui ont fait quatre morts.

    Quinze jours plus tard, le cyclone Gabrielle a semé la destruction à travers l’île du Nord, faisant 11 morts.

    Le Premier ministre a également dû remanier son cabinet à quatre reprises au cours de ce qu’il a décrit comme des mois "compliqués" pour le gouvernement.

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