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    Faits divers
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 03.02.2022 à 18h10 | Mis à jour le 03.02.2022 à 18h11
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    Le gérant de la station, Michel Fondère, constate les dégâts dans sa station. Photo Jean-Alexis Gallien-Lamarche
    Âgé de 43 ans, le suspect encourt dix ans de prison devant le tribunal correctionnel de Nouméa.

    L’incendiaire présumé de la station-service Shell de Port Plaisance (Nouméa), dans la nuit de mardi à mercredi, a été déféré devant le procureur de la République à l’issue de sa garde à vue.

    "L’exploitation de la vidéoprotection de la zone concernée a permis d’identifier l’auteur présumé des faits, qui était interpellé le 2 février vers 12h30 sur la voie publique, en état d’ivresse manifeste. Lors de sa garde à vue, le mis en cause contestait dans un premier temps sa participation à l’infraction, puis il finissait par admettre sa responsabilité au vu des extraits des enregistrements de la vidéoprotection couvrant la station comme celle du quartier du CNC. Sur les captures d’écran, l’homme était vu en possession d’un journal qu’il allumait avec un briquet et qu’il déposait à l’intérieur du container. Lors de ses auditions en garde à vue, le mis en cause indiquait 'qu’il s’était mis en colère et avait allumé le feu car il n’avait pas trouvé de quoi manger dans le quartier'. Il disait avoir consommé beaucoup d’alcool dans la journée du 1er février 2022", indique le procureur Yves Dupas.

    Âgé de 43 ans, le suspect est présenté comme un sans domicile fixe qui "présente une addiction à l’alcool très ancrée". Il a déjà été condamné par le passé pour des faits de dégradations volontaires et de tentative de vol avec violence.

    Le parquet a ordonné une expertise psychiatrique qui a conclu à l’absence de "trouble psychique ayant pu altérer ou abolir son discernement ou le contrôle de ses actes".

    Une convocation à l’audience correctionnelle du 25 mars prochain, dans le cadre de la procédure de convocation à délai différé, a été délivrée au mis en cause. Le procureur a requis le placement en détention provisoire jusqu’à sa comparution à l’audience.

    "S’agissant de faits graves ayant eu un retentissement certain au plan local, le ministère public considère que le risque de réitération de l’infraction comme les nécessités de garantir sa représentation en justice, justifient le placement en détention provisoire du prévenu. À cette heure, le juge des libertés et de la détention n’a pas encore rendu sa décision", affirme Yves Dupas.

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