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  • | Crée le 05.12.2020 à 20h55 | Mis à jour le 05.12.2020 à 21h35
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    Raphaël Mapou, porte-parole du collectif « Usine du Sud = usine pays », dénonce « une finalité bien précise : utiliser les quinze heures de discussions que nous avons eues (mardi et jeudi) pour nous faire avaler un projet que jusqu'ici nous n'avions pas accepté ». Photo Y.M

    La nouvelle rencontre, d'un format « table ronde » un peu plus réduit, sur la reprise de Vale NC vient de s'achever ce samedi soir à la Maison bleue sur un échec, après plus de trois heures de discussions. Les membres de l'ICAN et du collectif « Usine du Sud = usine pays » ainsi que du FLNKS ont quitté la réunion, parce que « Sonia Backès (présidente de la province Sud mandatée par la table ronde vendredi matin) s'est disqualifiée ». Dès lors, « nos mobilisations vont reprendre sur le terrain », blocages à nouveau en vue. L'ICAN et le collectif souhaitent que l'Etat reprenne la main. Pour Sonia Backès, « un certain nombre de prétextes sont trouvés pour quitter la table ».
    La position de la Sofinor dans le projet, le report de la signature à l'issue de la période de négociations exclusives entre Vale et le consortium incluant le Suisse Trafigura, ainsi que la demande de délai pour une expertise de l'industriel coréen Korea Zinc, ont cristallisé les tensions.

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