Dans une lettre ouverte adressée à « tous les Calédoniens » diffusée ce mercredi matin, Daniel Goa estime que « le message de l'Union calédonienne » concernant « une juste solution du problème posé par la vente de l’usine du Sud » n'a pas été entendu par l'Etat, accusé par le président de l'Union calédonienne de « reprendre la bonne vieille habitude coloniale de considérer la parole kanak pour quantité négligeable ».

En conséquence, Daniel Goa indique que son parti ne rejoindra pas les discussions sur l’avenir institutionnel du Pays « et cela tant que l’Etat ne se sera pas enfin engagé sur la voie d’une décolonisation qui ne se paye pas que de mots, mais d’actes concrets ».

Les fils du dialogue, qui semblaient renoués à l’issue de la « séquence de l’îlot Leprédour » avec l’ensemble des composantes politiques du pays, semblent abîmés, en tout cas pour l’Union calédonienne, dont le positionnement s'inscrit dans le cadre d'un nouveau préalable minier.

Dans des mots choisis, le patron de l'UC estime que « M. Lecornu n’a pas encore compris qui nous sommes et que nous ne céderons rien sur le dossier VALE », indique Daniel Goa qui appelle les militants, sympathisants à se mobiliser « pour faire de l'usine du Sud une véritable usine-pays ».

L'intégralité du courrier : 

2020.11.17_Lettre Ouverte D.goa Aux Calédoniens_Usine Du Sud 3